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Panel sur le travail des femmes et la grève des stages

Le syndicat étudiant du cégep Marie-Victorin (SECMV) et le Comité unitaire pour le travail étudiant (CUTE-MV) organise un panel autour de la question du travail des femmes mercredi le 29 mars 2017 à midi au local H-107. Trois panélistes présenteront les différents aspects et alimenter les discussion autour de la reconnaissance du travail des femmes dans la société. Un diner sera offert sur place.

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Manifestation du 16 février 2017 à Québec

Présentation de la campagne : Emilie Larboudette

Camille Robert – Reconnaissance du travail ménager :

petite histoire des discours et mobilisations féministes au Québec
Depuis les débuts du mouvement féministe, le travail des mères et épouses dans la sphère privée a servi de levier pour obtenir certains droits. Mais c’est surtout à partir des années 1970 que l’enjeu du travail ménager devient central dans le mouvement féministe. Certaines féministes y voient la source de l’infériorité des femmes dans toutes les sphères de la société. Dans le cadre de cette présentation, il sera question des différentes avenues de reconnaissance du travail ménager proposées par les féministes : salaire au travail ménager, socialisation du travail ménager et réformes gouvernementales.

Camille Tremblay-Fournier – La grève des stages est une grève des femmes :

Quel sens faut-il donner au fait que les stages dans les domaines traditionnellement féminins, liés aux soins et à l’éducation, sont toujours accomplis gratuitement alors que ceux dans les domaines traditionnellement masculins sont bien souvent rémunérés ? Seule une perspectivie féministe permet de répondre de manière satisfaisante à cette question. En effet, la hiérarchisation des emplois dits d’hommes et de femmes, la naturalisation des compétences des femmes et la négation de leur travail comme en étant un puisque gratuit sont tous des éléments essentiels à l’analyse. Amorcée à l’automne dernier, la campagne pour la rémunération de tous les stages à tous les ordres d’enseignement constitue donc une lutte étudiante fondamentalement féministe qui s’inscrit dans un cadre plus large de reconnaissance du travail de reproduction historiquement accompli par les femmes.

Projection vidéo: Témoignages de stagiaires – commenté par Héloïse Lanouette :

Dix femmes de milieux différents témoigneront de leur situation en tant que stagiaire. Concilier les études, le travail, et dans certains cas, la famille sans aucune reconnaissance n’est pas tâche facile pour celles-ci. Les stages non-rémunérés sont réalisés à l’intérieur de domaines traditionnellement féminins, il est dit naturel pour les femmes d’effectuer un travail de soin, ainsi aucune reconnaissance leur sont attribuées. Ces femmes ont souhaité partager leurs réalités afin d’exposer les conséquences d’une telle situation tant au niveau financier, scolaire, familiale, social que psychologique et physique.

Les dix participantes ainsi que les CUTE revendiquent une reconnaissance du travail étudiant notamment par la rémunération de tous les stagiaires.

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