7000 rue Marie-Victorin, local E-017 (Montréal, Qc)

secmv.coordination@collegemv.qc.ca

Historique:

2001-2003; Germination
Durant la session de l’automne 2001, la volonté d’obtenir un café étudiant fut formulée en assemblée générale. Cette volonté fut dès lors considérée par le comité exécutif de l’époque qui mandata les employés permanents de l’association étudiante d’exercer une étude de faisabilité à cet égard en étroite collaboration avec les étudiants intéressés. Dès la session de l’hiver 2002, des pourparlers avaient eut lieu avec la direction des services aux étudiants et le propriétaire de la compagnie Cuisine-Art. Ce dernier détient la licence d’exploitation exclusive des lieux du collège par l’intermédiaire de la cafétéria et d’un petit local de distribution des produits de la cafétéria connu, à l’époque, sous le nom de Bistro Étudiant. Au même moment, des démarches sont entamées afin de déterminer la possibilité d’obtenir des subventions permettant la planification, la conception, la construction et l’installation de ce qui deviendra le comptoir de service du Café et ses banquettes. À cette étape, la salle du Café est une zone grise administrativement parlant; elle n’est pas un lieu officiel de l’association étudiante sans toutefois, être une priorité pour l’administration du collège. L’organisation et la décoration de la salle se limitent à des tables de Mississipi et à des graffitis sur les murs.

À l’automne 2003, les demandes de subvention sont octroyées par le FJQ – Fond Jeunesse-Québec. Pour sa part, l’EQMBO – l’École Québécoise du Meuble et du Bois d’œuvre accepte le partenariat relatif à la réalisation de meubles qui seront conceptualisés par les étudiants en Design d’intérieur du cégep Marie-Victorin. À ce moment, aucune entente écrite n’est conclue entre la compagnie Cuisine-Art et le SECMV – Syndicat Étudiant du Cégep Marie-Victorin, cependant la crédibilité et l’effort des étudiants est grandement salué!

2004; Transfert et coopération!
Le transfert légal des opérations du Bistro Étudiant se voit conclu par écrit le 16 février 2004 dans une entente entre le SECMV et Cuisine-Art. Suite à cette entente, le Bistro est légalement opéré dans sa totalité par les étudiants, qui avaient été préalablement sensibilisé, documenté et formé aux particularités de la gestion coopérative. Il ne s’agissait pas d’une mince affaire puisque la réalisation du projet demandait de la motivation et une réelle implication de chacun dans le processus des changements reliés à la structure et aux nouvelles responsabilités. La compréhension du fonctionnement démocratique coopératif s’est accrue davantage, par l’intermédiaire de nombreuses réunions. Le nom de Café l’Exil fut d’ailleurs déterminé suite à la concertation et le choix des étudiants par l’entremise d’un concours organisé par le journal étudiant de l’époque.

La session d’hiver 2004 est alors un long processus de transferts et d’adaptations. Elle annonce également la nécessité, déjà anticipée, d’un seul poste de coordination à temps plein. Ce poste profitera aux étudiants dans la finalisation de l’infrastructure de la coopérative, qui assurera sa survie et sa pérennité.

Une autre grande étape fut également prévue durant la session de l’hiver 2004 : un budget de rénovation et d’achats d’équipements. Ces rénovations et ces achats furent pensés par les étudiants et les employés permanents et repris par la nouvelle coordination en poste. La coordination et la direction des ressources matérielles du collège supervisèrent l’exécution des travaux pendant l’été 2004.

À l’automne 2004, la coopérative a donc une nouvelle personne ressource, un tout nouveau local, de nouveaux équipements, un menu amélioré et un mode de gestion coopératif appliqué dans son intégralité. L’équipe est alors composée de neuf membres incluant un membre flottant plus la coordination. Le lancement du Café dépasse alors les objectifs financiers prévus. L’Exil entame une première ébauche de structure officielle de fonctionnement par sous-comités. Ceux-ci deviendront les « Dossiers » de responsabilités et d’obligations de gestion endossés par ses « Membres exécutifs ».

Résumé de l’histoire de 2001 à 2004

2005-2006; Essor et années folles
Dès la fin de l’automne 2004, une stagiaire en Communication de l’UQÀM est chargée d’actualiser la structure formelle de la coopérative du café l’Exil, inspirée initialement de celle de la coopérative OKafé du cégep de Saint-Laurent. Cette intervention fut adoptée en réunion par la coopérative en avril 2005. Cette nouvelle documentation se voit donc en période d’évaluation pour les sessions d’automne 2005 et d’hiver 2006; après quoi elle sera révisée s’il y a lieu et actualisée à chaque année par la suite…

Entre la session H-05 et A-05, il y eut un changement de coordonnateur ayant démissionné. Les membres de l’Exil et la permanente du SECMV procédèrent à l’embauche d’une nouvelle personne ressource. Malheureusement, la session A-06 a été passablement difficile pour les Exiliens puisqu’ils ont dû procéder à 3 processus d’embauche, résultat de 2 départs et d’une mise à pied. Peu de développement pendant cette période mais quand même un chiffre d’affaire grandissant, preuve du bon roulement instauré précédemment.

À la session hiver 2006, un nouveau coordonnateur est embauché (Phillip Laterreur). L’Exil doit donc se remettre de sa période plus ou moins stable par la mise à jour des outils de travail, la restructuration des finances, l’analyse et l’amélioration des opérations en cuisine, etc. Afin de faire un meilleur suivi de ces changements, un rapport de session est pour la première fois créé par les membres de l’Exil.

Le départ de la permanente du SECMV ainsi que le manque de transparence des états financiers était le moment de scinder ce poste en deux afin d’engager une comptable (Carinne Dauray) pour travailler à l’interne plutôt qu’à l’externe. Le refus du vérificateur comptable de ‘signer’ les états financiers puisqu’il y avait manque flagrant d’information ainsi que la mise à jour des livres comptables, la séparation des comptes de l’Exil et du SECMV ainsi que les nouveaux outils de planification nous confirmèrent que ce fut un choix judicieux.

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